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Ce matin , après une nuit où je me suis sentie mal à l'aise et angoissée , après un rêve bizarre où je fayotais Ségolène Royal (!!!) en lui proposant de taper des textes , me chargeant de tout un stock de documents extrêmement lourds ( alors que , dans la réalité , il me semble que j'ai déjà de quoi employer mon temps quarante-huit heures sur vingt-quatre ,des occupations bien plus que je ne saurais en prendre ) je me trouve envahie de joie , sans comprendre pourquoi , en traduisant un paragraphe du nouveau chapitre de Sally Kempton sur Sita ( cette pauvre Sita , héroïne du Ramayana , dont le sort me révolte - mais Sally a le chic pour explorer , jusqu'au cœur du mythe ... )
Au niveau ultime , Sita est la qualité de l’amour qui maintient . Elle est la puissance essentiellement féminine de l'étreinte inconditionnelle , incarnée dans l’énergie qui soutient l’ enfant dans le ventre de la mère . La force dynamique de Kali expulse l’enfant hors de ce ventre . Sita est le ventre maternel lui-même .
Eh oui ... ça n'est pas l'emploi du temps en soi-même qui m'est lourd , quelquefois , mais toute la tension que j'y mets et l'angoisse de "l'échec " ( ? ) . En fait , tout est une question de rythme ... et ça n'est pas "moi"qui décide du rythme ...
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