... Enfin je trouve , j'ai retravaillé sa papatte gauche , l'attache de l'aile , et la montagne en bas qui était un peu trop évanescente à mon goût , et puis je me suis dit que la conductrice avait bien besoin d'une selle donc j'en ai ajouté une . Pas de rênes ? non , pas de rênes , on fait confiance à l'intuition du bestiau pour qu'il nous conduise là où on veut , ou bien là où il (elle ? ) veut . Ca me rappelle des bouquins d'Anne Mc Caffrey , que je n'ai plus relus depuis bien longtemps , avec des histoires d'humains et de dragons ... Ca serait peut-être le moment que je les relise , mais je suis toujours dans Salman Rushdie ( L'Enchanteresse de Florence ), toujours émerveillée par son style torrentueux , musical , poétique , mais néammoins dense et terrestre ( tiens comment Diable ça s'écrit , néammoins , néanmoins ? je ne sais pas me servir d'un correcteur d'orthographe , pour autant qu'il y en ait un sur la machine , j'irai voir dans le Larousse , tout bêtement ) . Quel conteur fabuleux !
C'est mon blog à moi donc je me fais plaisir et je vous remets la peinture retouchée , parce qu'elle me plait de plus en plus ! ( mais au fur et à mesure que je la retouche je vois d'autres défauts à corriger ... )Tiens j'ai oublié de signer . Pour les ami(es ) qui ne l'aiment pas , ça m'est égal ,et comme je ne suis pas rancunière je vais vous mettre une petite citation de Salman Rushdie . Le dernier bouquin de lui que j'avais lu c'était Shalimar le Clown , pas un conte , pas gai , génial . Et ça c'est dans l'Enchanteresse de Florence , qui se passe dans plein d'endroits , en Asie et à Florence ...
" Le duc s'était barricadé dans son palais de crainte qu'il soit encahi par la foule exuvérante , parce que dans les jours qui suivirent l'élection du premier pape Médicis de l'histoire , la cité fut plongée dans une extase qui frisait la violence . " Les gens se déchaînaient , raconta plus tard Argalia à il Macchia , sans aucun respect ni pour l'âge ni pour le sexe ;" Les cloches des églises carillonnaient en permanence d'assourdissants gloria et les feux de joie menaçaient de détruire des quartiers entiers de la ville . " Au Mercato Nuovo , rapporta Argalia , de jeunes exaltés ont arraché des panneaux et des planches aux magasins de soie et aux banques. Le temps que les autrorités interviennent pour faire cesser ce désordre , le toit de la guilde des marchands d'habits , la vieille Calimala , a même été réduit en petit bois et brûlé . Il y avait des feux partout , jusqu'au sommet , m'a t'on dit , du campanile de Santa Maria del Fiore " Cette folie dura trois jours . Les rues furent submergées de bruit et de fumée . Ce n'était que fornication et sodomie dans toutes les ruelles et tout le monde s'en fichait . Tous les soirs , un char de la victoire couvert de guirlandes était tiré par des boeufs depuis les jardins des Médicis sur la Piazza San Marco jusqu'au palais sur la via Larga . Devant l'édifice fermé , la foule chantait des hymnes à la gloire du pape Léon X puis mettait le feu à la charrette fleurie . "
Bon , j'ai pris un début de chapitre au hasard , j'espère que ça vous donnera envie ... le seul reproche que je lui ferais , c'est qu'il y a un peu beaucoup de personnages et qu'on s'y perd un peu au début ... mais quel plaisir , quand il fait froid dehors , comme maintenant , de se mettre sous la couette avec un bon gros bouquin bien écrit bien traduit ...