Deux des catastrophes mineures dont je parlais Lundi soir se sont résorbées rapidement : la maison a retrouvé son odeur sympathique ( non , je ne mets pas de parfum d'ambiance , jamais ; quelquefois des huiles essentielles si quelqu'un a un rhume , mais une maison sympa a en général une odeur agréable ) , et j'ai découvert l'accès à la corbeille dès que j'ai cessé de pousser comme un bélier contre l'écran du désespoir ... ( ce qui ne m'empêchera pas de garder soigneusement le commentaire de Croc , merci ! )
Reste la troisième catastrophe mineure , et là elle s'installe , elle se manifeste , elle enfle : j'ai la joue comme un coing en automne , ou comme un navet , pas encore comme une betterave ni comme un melon ... je ressemble à Laurel dans cette vieille photo ( je ne me souviens plus du film ) où il a un torchon noué autour du visage , qui se termine façon lapin de Pâques par un noeud tout à fait seyant sur le dessus de sa tête . Laurel le pleureur ... c'est drôle , ça m'a donné aussi envie de pleurer sans savoir pourquoi . Hier matin j'ai supplié tous les dentistes des environs de me prendre en consultation , pas moyen d'avoir un soin avant cet après-midi ... le plus sympa m'a fait une ordonnance d'antibiotiques et de calmants sur lesquels je me suis précipitée , tant pis pour les médecines douces , je devenais cinglée ... seulement ça ne désenfle toujours pas , alors en attendant là je vous cause avec un cataplasme d'oignon coincé contre la mâchoire , j'ai consulté la phytothérapie du bon Docteur Valnet , on ne sait jamais , si ça fait pas de bien ... ( Mais j'ai un petit peu des accès de trouille , je suis censée partir Lundi matin , pourvu que ça soit guéri ... )