Par des chemins anciens ; on a d'abord longé la plaine fertile avant Vézenobres , puis on a pris à main droite , suivant une calade jolie comme pas possible , qui traversait la colline , grimpant sous de toutes petites falaises sableuses ; traversant des restanques ( ici , de l'autre côté du Rhône , ils disent des faïsses ) abandonnées , que la garrigue envahit , genêts , ronces et broussailles . De grands chênes rouvres , certains complétement courbés , abritaient le sentier , déjà enserré entre des murs de pierres sèches . En haut .. c'était encore plus joli , nous a dit Hermione , qui adore galoper dans les prés sur l'herbe nouvelle . Mais il se faisait tard et j'ai voulu revenir avant la nuit . Avec un gros bouquet d'asperges sauvages ... et une déchirure à la main droite parce que j'ai voulu grimper dans les ronces pour cueillir une pousse particulièrement belle .