Un article de Slate . J'aime bien ce qu'ils-elles écrivent , quelquefois . Cet article là m'a intéressée , pour plusieurs raisons : l'une , qui m'est venue en lisant l'article , est que je retrouve , dans ce qu'ils décrivent des raisons pour lesquelles des personnes ont une page Facebook , je retrouve un peu de ma relation à ce blog .
Mais la première raison , c'est que je suis intriguée : bien sur , je ne suis pas abonnée à Facebook ; et je ne vais jamais sur les pages Facebook non plus . Et donc , je ne sais pas ce que c'est que Facebook . Pourquoi cet ostracisme ? Parce qu'il y a déjà tellement de messages , certains oiseux et indésirés , certains importants et amis , sur ma boite à courriels quand je l'ouvre chaque matin - tellement , que ça me prend déjà trop de temps d'aller y voir , et que j'ai un peu peur de recevoir encore plus de publicités , encore plus de coups de téléphone commerciaux . Alors , vous imaginez : regarder sa page Facebook , en plus ... D'ailleurs , je ne vais sur aucun réseau social ( je sais qu'il en existe d'autres ; mais je ne sais toujours pas ce que c'est qu'un réseau social ) , et je n'ai jamais twitté ( comment on dit ? c'est ça ? ) ; et rarement de SMS . Complétement , et béatement le plus souvent , bien abritée à côté de la plaque ... Et je me demande comment font les jeunes - ou les vieux qui veulent rester jeunes - pour être aussi souvent le nez dans leurs petites boites ; ça me donne l'impression d'être fatigant . Toutes ces relations , qu'il faut entretenir , tous ces mots ... Déjà , entre les deux pieds de pensées que j'ai rempotés hier après l'orage , et moi , c'est tellement délicat et compliqué ...