... Grâce encore au portail d'accueil obligatoire d'Overblog , suis partie ce matin à Istanbul , en suivant plusieurs chapitres d'un blog intitulé " Du bretzel au simit "
http://dubretzelausimit..over-blog.com/
Bien écrit ( ouf ! pas trois fautes d'orthographe au centimètre carré comme souvent , je suis sacrément pédante mais ça me hérisse le poil ) , belles photos ... souvent je regarde juste la page d'accueil d'un blog , je lis un ou deux articles , puis je laisse .... Là , j'ai commencé par Istanbul ( je crois que le futur et terrifiant* déménagement de ma maman ici , donc à la campagne , va me laisser en manque de ville méridionale ; manque de Nice , ma ville natale ....cette impression qu'on a dans la Vieille Ville , malgré qu'elle soit maintenant envahie de touristes et que les magasins de fringues franchisés remplacent les épiceries -boucheries -charcuteries , cette impression rassurante d'être enserré dans le giron des petites rues étroites et grouillantes , qui sentent la saumure , les oignons frits et le moisi ... ) Puis j'ai continué ailleurs , au fil du blog : paysages de collines ou montagnes , séches et pierreuses , églises et mosquées si anciennes ... enfin , la découverte de photos d'un village qui va être englouti sous les eaux d'un barrage , Hasankeyf ( article du 22 Décembre 2007) , les ruines fabuleuses d'un pont sur le Tigre que personne ne verra plus . Un pont noyé , ça me fout le cafard ... c'est tellement beau , les ponts .
Chouette à regarder le cul sur sa chaise un Dimanche matin : j'avais été sévèrement agressée par un cinglé en Turquie quand j'avais vingt ans , que j'étais totalement et stupidement inconsciente des réactions provoquées par une petite occidentale rondelette et appétissante en robe trop courte ... je suis retournée à Istanbul avec Philippe il y a une quinzaine d'années , par un printemps glacé et pluvieux , mais c'était chouette quand même ... je n'avais plus eu envie de retourner là bas depuis ma découverte de l'Inde . Pourtant , en lisant ce blog là , je rêve ... je rêve ...
* Terrifiant parce que la pensée me vient de tout le travail supplémentaire que ça va me donner , j'en ai les dents qui claquent ; terrifiant parce que j'y pense maintenant où je trouve qu'il y a déjà tellement de travail pour régler le chapitre " décès de tata ." A cause de la tendance qu'a le mental de squeezer toutes ces tâches futures , qui seront à affronter au fil des jours , pour en faire un seul énorme importable gigantesque fardeau qui accablerait la seconde présente . Je le sais bien pourtant que ça sera jour après jour , instant après instant , et que , en plus , rien n'arrive forcément comme on le prévoit . Eh ben , les ornières mentales , ça sécurise beaucoup en période d'ébranlement affectif ,mais c'est un peu bête aussi . Bouh ! en plus Philippe m'a promis de m'aider pour la paperasse , et je sais qu'il va le faire