( Un autre moyen de ne pas laisser l'angoisse devant la mort des amis - c'est à dire devant la disparition de mon monde - me bouffer , c'est pour moi de jardiner . Aujourd'hui , temps de lumière , froid mais pas de vent ; je vais chercher ma fourche-bêche préférée , une autre planche du potager attend d'être retournée ; puis , je continuerai à tailler les rosiers ... l'angoisse n'est nullement une fatalité , même si la mort en est une . )