Tous les jours , je rame ... sur la traduction sanskrite de l'Avadhuta Gîta . Normal , j'ai à peine abordé les conjugaisons . Cependant , j'ai si terriblement envie de me plonger dans ce texte que je continue quand même à recopier verset après verset , repérant souvent quelques mots connus ... squattant l'ordinateur à des heures indues ( sinon , je suis en concurrence avec Philippe ) . C'est pour ça que le personnage est muni de cornes , représentant le côté obstiné du boeuf qui trace son sillon ; je suppose que c'est du à mon signe astrologique chinois !!!
Là , mon cher et tendre est parti voir le dernier épisode de Starwars ; ça m'aurait bien plu d'y aller , mais j'ai préféré jardiner ; il faisait si beau , et le jardin appelle . Comme d'habitude , je n'arrive pas à tout faire de ce que j'aime . Quand aux choix de vie : c'est parce qu'avec le temps et l'énergie maintenant dévolus au sanskrit , j'ai l'impression que la peinture , et/ou l'envie de jouer avec les couleurs , de la laine ou du tissu ... tout ça passe un peu à l'as . Je me vois reprendre à bonne allure ( ici, vous pouvez bruiter un tchou - tchou - tchou ... ) les rails de mon conditionnement , où l'étude intellectuelle était hyper privilégiée , pour ne pas dire exclusive . Mais cette Gîta , ce Chant ... est un Chant magique , ce n'est pas seulement l'intellect qui y trouve son compte . Et puis , chaque fois qu'on se voit fonctionner , la clef , dans la porte de la prison , tourne , petit à petit , millième de millimétre par millième de millimètre ...