C'était la première fois qu'on y allait aussi tôt dans la saison ; pas de narcisses , je m'y attendais ; pas même encore de jonquilles . Quelques talus bien exposés étaient parsemés de crocus blancs minuscules . Juste un paysage brossé à très grands plans épurés : les près couverts d'herbe sèche , les pierres , et , bien sur , l'eau , celle qui court , celle qui coule , celle qui prend ses aises dans les mares et les marais ... On ne reste jamais là-bas assez longtemps, à mon goût . Est-ce que je m'ennuierais , si j'habitais sur l'Aubrac ? On me le dit ...