Après avoir écrit l'article précédent , j'ai été faire du yoga ; sans enthousiasme parce que j'aurais préféré rester à pérorer devant l'ordi - mais à mon âge , faut vraiment que j'entretienne mon corps avec quelques postures quotidiennes ... Pourtant , je n'étais qu'à moitié attentive aux sensations dans ce corps - malgré le plaisir d'étirer doucement chaque articulation - la tête continuait à tourbillonner ... et tout à coup , en faisant la posture de " la table à deux pieds " , ardha setu bandhasana ( plus douce à mon épaule droite , toujours fragile , que " le pont" , mais avec les mêmes bénéfices ... ) tout à coup , je me suis demandé ce qui me permettait d'accoler l'épithète " stupide " à ces malheureuses paroles pour la Passion selon Saint-Jean . J'ai fait le lien avec le passé , avec la sentimentalité de ma marraine , qui pouvait quelquefois m'agacer et que l'enfant que j'étais , imitant ses parents , se permettait de juger ... et tout de suite , j'ai vu que la stupidité était mienne : du fait que je jugeais . Dés qu'on retourne se mettre dans son cœur , je veux dire le centre du cœur au milieu de la poitrine - qu'on parle de " l'ange que j'attends " ou pas , tout devient joie ; et je peux me sentir en unité avec toute personne qui prierait " l'ange qu'elle attend .." . Bon ! en tout cas , pour un instant ! OM !