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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 11:25

 

 

 

 

Chapitre 1995 :  au jardin

 

 

 

 

 

11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 08:13

 

 

 

 

 

Chapitre 1994 : l'abbaye de Saint-Romans

 

 

                Les jours de soleil ont été rares , ces temps-ci ... après avoir fait un détour par les Alpilles pour un café chez nos amis , dont la présence au Sud est d'autant plus précieuse qu'il faut les attraper au vol , j'avais voulu revisiter l'abbaye de Saint-Romans . En fait , je dis " l'abbaye " , par vieille habitude ... parce que le mot " ruines " me parait impropre , s'agissant d'une église complétement troglodyte . Tout au long , j'ai pensé à Jan : la dernière exposition de lui que j'ai vue était consacrée à ce théme - mais il me semble que ça faisait des années qu'il travaillait là dessus , que ça soit dans ses tableaux ou ses gravures . J'ai été voir sur Google s'il y avait des reproductions de ces oeuvres , en particulier ; j'ai été bien étonnée de n'en trouver aucune .

       J'avais presque envie de me mettre , comme lui , à dessiner les tombes ... tant c'est émouvant et beau , de penser à ces moines qui creusaient une tombe  à l'avance , pour abriter leurs corps . Cheminer dans la vie en étant conscient que c'est pour un temps  ; cheminer avec un paysage tellement vaste tout autour - la conscience heureuse de notre corps physique , quand bien même il est limité , dans le monde immense ; et tout ça changeant .

      Bien entendu , par temps de mistral comme hier , c'est le mieux : on voyait le Mont Ventoux avec son écharpe de nuages ...  le Rhône paisible et scintillant ; deux péniches  ; le barrage de Vallabrègues , la montagnette  ...  ( une pensée émue pour Frigolet et l'élixir auxquel le fabricant a eu l'idée géniale de donner le nom  du Révérend Père Gaucher  ) . Tout un paysage associé à ma jeunesse - envolée , envolée ! - entre vingt-trois et trente ans . De l'intérieur de ce " moi" , pas des années trop heureuses .  Envolée , envolée !  la jeunesse - qu'importe .   Un soupçon de nostalgie , à peine -   quelle merveille .

 

 

 

Chapitre 1994 : l'abbaye de Saint-Romans
8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 21:06

        

          Vendredi , dix heures trente ... Après le cours de yoga  , où j'arrive, bien sur ,  à jeun parce que c'est pas pratique de déplacer un petit déjeuner complet de haut en bas et de bas en haut dans son estomac quand on doit mettre la tête plus bas que les fesses , je vais à La Nougatine m'offir un café crème grand modèle  . Ca n'est pas le meilleur café crème d' Uzés ; mais , quand souffle   comme ce matin un bon petit mistral  bien frisquet , qu'on a négligé la recommandation ancestrale transmise par la Tata Lili :  " Avril ne te découvre pas d'un fil " parce qu'il faisait beau en partant , La Nougatine  est l'endroit le plus douillet , au confort cosy . En plus ,  les toilettes sont hyper propres .. Par contre , ils vous font payer ça deux euros soixante . Scandaleux , non ?  

            La serveuse me l'apporte et me dit : " Bonne dégustation ! " . Je commence à ricaner intérieurement : on vous dit ça dans un  bon restau , quand on a un met remarquable dans son assiette ...  ridicule , dire ça pour un café crème . Et puis me vient la pensée , que  même si c'est juste un café crème et pas le meilleur , pourquoi ne pas le déguster , comme elle dit , en prenant pleinement conscience du goût sur ma langue , de la sensation dans mon corps  ...  au lieu d'en avaler des gorgées distraites tout en griffouillant sur mon carnet la séance de yoga  ( mais j'adore ça ! ) que je referai aux copines ensuite .  

       Et j'ai arrêté de ricaner . J'ai remercié , sans savoir pourquoi , la serveuse . J'ai remercié de pouvoir si aisément m'offrir un café crème à deux euros soixante . J'ai remercié de la chaleur du liquide dans mon corps ... j'ai remercié parce que la vie est belle - surtout après le cours de yoga .  

     Mais tout de même , j'ai mis deux sucres .

      Et puis , le meilleur café crème , c'est pas là qu'il faut le commander  : allez donc au café qui fait le coin , à côté de la Caisse d'Epargne . Vous m'en direz des nouvelles ...  

         

6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 18:31

 

 

 

 

 

Chapitre 1992 :  commencements de la glycine

        

 

           Ce matin ,  je me suis réveillée pensant  avec nostalgie que les forsythias allaient bientôt faner . La nostalgie est un sentiment que j'évite de cultiver  .. Mais ensuite , je rabâchais intérieurement , avec  mélancolie ,  la supposée dernière phrase  du premier chapitre des " Jeunes filles en fleurs " - phrase que je me citais , inexactement , d'ailleurs . Je la recopie ici :   "  Et comme la durée moyenne de la vie - la longévité relative - est beaucoup plus grande pour les souvenirs des sensations poétiques que pour ceux des souffrances du coeur , depuis si longtemps que se sont évanouis les chagrins que j'avais alors à cause de Gilberte , il leur a survécu , le plaisir que j'éprouve , chaque fois que je veux lire , en une sorte de cadran solaire , les minutes qu'il y a entre midi un quart et une heure , au mois de mai , à me revoir causant ainsi avec Mme Swann , sous son ombrelle , comme sous le reflet d'un berceau de glycines . " En fait , je ne me souvenais que de Madame Swann et de sa toilette mauve  ; faut dire que Marcel passe au moins trois pages à  décrire Odette Swann se promenant au Bois  ...  ce qui fait qu'en voyant que ce merveilleux chapitre se termine , on est saisi de panique , ayant tellement vécu de l'intérieur l'adolescence du narrateur ; saisi de l'immense , de la terrible mélancolie du temps passé  . Lui , parle du plaisir de cette évocation - pour moi , c'est la tristesse qui domine . Ce temps qui ne reviendra plus jamais ..

 

      Le goût de la confiture d'oranges sur le pain grillé  , trempé dans le café-chicorée au lait du matin , m'a fait oublier la nostalgie .. Ensuite , il fallait célébrer le retour du  soleil , absent depuis quelques siècles  :   j'ai passé le début de l'après-midi à jardiner avec bonheur . Il faisait  déjà presque trop chaud , mais les touffes de chiendent s'arrachaient avec assez de facilité dans la terre humide . j'ai fait aussi , avec beaucoup de joie ,  un mauvais croquis de la série de pots de fleurs , dégagés des herbes hautes qui les masquaient .  Puis , comme récréation , j'ai fait un tour du jardin avec l'appareil photo , félicitant les pommiers  de leurs jolis petits bouquets de fleurs ,  me réjouissant de la récolte  de pommes à venir ...  J'ai terminé par  la glycine . Elle commence à peine à fleurir , beaucoup de grappes sont encore des épis fermés , nacrés , avec des écailles transparentes  comme une mue d'insecte  . Quelques unes , tout en haut , s'ouvrent , laisse apparaître ce bleu- mauve tellement exquis ... Dés que j'arrête de lire les premiers tomes de Proust , mes préférés , j'en ai la nostalgie , comme s'il s'agissait de ce que j'ai moi-même vécu  . Oh , les livres !

 

 

 

 

 

5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 21:21

 

 

 

 

 

chapitre 1992 : autoportrait près du bassin

 

 

 

     Bon , celui-là fait assez régressif . ( A cause , notamment ,  des sandalettes , qui me rappellent celles que je portais quand j'avais cinq ans et demi ,  je m'en souviens encore avec ravissement : je viens d'en voir sur le catalogue que Damart m'a envoyé ,et je me demande si je ne vais pas craquer ... ma période " je n'achéte plus aucun vêtement et je me débarrasse de tous ceux que j'ai en trop  " , impressionnée que j'étais par le voyage en Inde et ces avadhûtas , ces sages qui vivent libres , nus ,ou en tout cas  se fichant absolument des vêtements qu'ls portent , ou ne portent pas  - cette période  semble interrompue pour l'instant ... elle n'aura duré que deux mois . La semaine dernière , j'ai complétement craqué sur les soldes de la Redoute via internet ( une veste , deux chemisiers , un gilet en jacquard  ) ... dans la foulée , acheté plusieurs  bouquins chez Sauramps ; le premier entamé  me ravit pour l'instant ( il s'appelle l'Ours est un écrivain comme les autres ) ... mais , tout de même , se mettre à fantasmer sur le catalogue de chaussures  de Damart - serais-je en train de toucher  le fond  , moi qui  , déjà, n'ai jamais été ,  ne suis jamais vraiment "  bien habillée " ?

 

 

 

 

5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 09:54

 

 

 

 

 

Chapitre 1991 : autoportrait brouillé

 

 

 

       Oooops ... c'était un peu difficile ces derniers jours  ; d'une part ,  j'ai été perturbée par le jugement de la copine sur le ton de mon blog ( un petit peu sournois et  méprisable , disait-elle ) ; mais , en relisant bien attentivement ce que j'ai écrit , chaque mot ,  je me sens tout à fait heureuse d'avoir écrit ... comme j'ai écrit . Tout au long .  Avec le sentiment , qui me permet de tenir droite , d'avoir fait du bon travail : d'avoir été honnête à ce que je sentais dans l'instant , que ça soit peu glorieux ou non ; d'avoir écrit de mon mieux ; et s'il y a de l'ironie dedans , de la dérision , mais aussi de l'autodérision : c'est ma nature  . Comme c'est celle du renard de manger des poules  . OM !

        D'où , quelques autoportraits ... Dans celui-ci , où le visage est volontairement confus , le personnage , féminin , tient un genre de boule de verre ;  parce que dans le " Dakshinamurti Stotram ", l'hymne à Siva enseignant par le silence , que je recopie en ce moment , il y a un verset où

 " Le monde entier est semblable à une ville qu'on voit dans un miroir , mais qui , en fait , est contenue à l'intérieur de nous-mêmes " . Dans une autre traduction , il parle d'un " verre " , pas d'un miroir . Bref , c'est façon de dire " le monde entier est une projection de votre propre esprit "  , pour ce que j'en comprends à première vue ; j'y reviendrai . 

      C'est encore un peu difficile ces jours-ci , ou plutôt ces nuits-ci  : je passe du temps sans dormir   , à observer la respiration de mon cher et tendre  !!! Puis , je passe du temps, sans dormir toujours ,  sur internet , à chercher des idées -  mais on dirait que je  commence à avoir des pistes : sur le site d'un prof de yoga qui a l'air d'un beau bébé agréablement enveloppé sur la photo ,( remarque , il réside au bord de l'Océan , et souvent les nageurs , comme les phoques , ont ce genre de musculature lisse et ronde )  . Il fait des observations intéressantes sur la relation entre problèmes cardiaques et place de la respiration - abdominale , costale , claviculaire , et a écrit un livre que je vais commander .  J'en ai parlé à Philippe ,  il a l'air relativement intéressé , pour une fois . Tout à l'heure , je vais tester les postures dont  parle le gars .  

        Ouh .. il est dix heures du matin , et ce que j'ai sommeil ...

 

 

 

4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 16:40

 

 

 

 

 

Chapitre 1990 : petit coup de déprime au Comité de Défense des Renards

 

 

          .. Hum , une partie de moi s'identifie certainement à un renard ( j'avais vu , récemment , un avis de " battue au renard " dans un charmant village traversé en nous promenant , ça m'avait horrifiée , j'en ai rarement vu des renards ;   je les trouve magnifiques  et très touchants , et si une partie de moi s'identifie à un renard c'est quand j'ai l'impression d'être intelligente  .  Je précise que , quoique éprouvant plein d'amitié pour les poules , êtres que je trouve également sympathiques  , hélas ,   et , même si je compatis  avec  les amis qui ont des poules et des poulaillers , je n'ai pas encore pris ma carte de membre du Comité de Défense des Poules contre les Renards ) .

            Une autre partie de moi , je regrette d'avoir à le constater  sur le dessin  mais c'est manifeste  je viens de regarder à nouveau ses photos sur Google ,  s'identifie à Tolstoï : qui , à mon idée , avait tout à la fois l'amour de la terre , le refus des religions , et une recherche spirituelle  - il a eu toute une correspondance avec Swami Vivekananda ,qu'il admirait  même si l'on connait mieux  , je crois , sa correspondance avec Gandhi .  Mais je n'ai l'intention , ni de réécrire Guerre et Paix , ni de me laisser pousser la barbe .

 

 

 

3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 08:01

   

 

 

         Il pleut .. négligeant les rencontres Abraham Mazel de ce week-end , ( beaucoup de films sur l'incarcération , plus quelques uns de Raymond Depardon - vraiment rien pour se remonter le moral , que j'ai , donc , pas trop haut en ce moment , comme vous savez ) nous sommes allés à Nîmes voir The Lady in the van . J'ai rigolé au début , rigolé souvent , m'identifiant avec chaque personnage et chaque habitant  du quartier bobo , avec le personnage principal de l'écrivain " double " qui ne se considère pas comme un véritable écrivain  ... et puis pleuré à la fin . Ca n'est pas un film parfait ( le scénario est parfois un peu trop riche ) ; mais c'est un film émouvant et drôle . Qui m'a lavé la tête - ça , plus une bonne séance d'arrachage de mauvaises herbes de retour à la maison ensuite ... Vivent les films anglais !

2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 09:21

 

 

 

 

Chapitre 1988 : ressentir , dans l'instant

       Quel plaisir d'écrire ... Il pleut , depuis deux jours .  Mais depuis deux nuits j'angoisse à écouter la respiration de mon compagnon . ( Je reprécise , dans la journée il va très bien ; et la nuit , il ne fait des apnées  que s'il dort sur le dos . Donc , chaque fois ,  je me sens la responsabilité de lui suggérer , avec douceur , de se remettre sur le côté ... )  Mais ensuite -   j'écoute , j'écoute ... . Donc , et comme chaque fois , c'est "moi" qui ai la responsabilité de mon émotion , de cette angoisse . Quoi faire .. rester dans l'instant , juste dans l'instant , surtout ne pas penser ,  ne pas faire de projections sur l'avenir , juste ressentir , ressentir , ressentir ...

       Hier , j'avais été voir ma vieille amie d' Avignon . C'était , là encore , un moment précieux de faire la route sous la pluie , avec la certitude que j'allais la retrouver . Précieux , parce qu'elle a eu une grosse bronchite cet hiver , qu'elle n'est pas super en forme ( elle me dit : je passerais ma journée à dormir .. )

      Le soir , j'étais rentrée  sous cette petite pluie douce qui fait du bien , du bien aux près et  aux bois , du bien aux vergers , du bien à mon jardin .. Y'a qu'Hermione qui trouve que ça dure de trop ...  Quel plaisir à mon arrivée !  Philippe avait pensé à allumer le feu dans la cheminée . En ce moment j'ai l'impression nous sommes très fort conscients , l'un et l'autre , que les moments que nous passons ensemble sont précieux ; et nous sommes d'autant plus prévenants l'un avec l'autre ( hum ! pourvu que ça dure ... ) . Conscients de l'insécurité , aussi . La soirée en famille ( chat , chat , chien , et nous ! ) était douce .

         Pour me changer , le flux de pensées revenait au mail bizarre d'une co-voyageuse en Inde . Elle a pris pour elle  le miroir que je lui tendais concernant les refus occidentaux de la " saleté " indienne . La pauvre , c'était effectivement son cas ...  Elle trouve qu'un article que j'ai écrit dans le blog indien a un ton  "  sournois et un peu méprisable "  . J'ai relu l'article , où je parle de ma fatigue à voyager en groupe .. et où je retranscris des fragments de phrases entendus alors . Peut-être même n'a t'elle lu , dans tout ce blog - et avec émotion -  que ce qui la concernait .. Et moi , alors , pourquoi le fait que quelqu'un que je ne connais pratiquement pas , quelqu'un qui emploie ce genre de qualificatifs que j'essaie , le plus possible , de rayer de mon vocabulaire   ( sournois .. méprisable .. ) me toucherait -il ? C'est son monde à elle , sa conception à elle de la spiritualité .. Si elle méprise certains humains , si elle juge , c'est sa façon d'être à elle , et probablement l'a t'elle reçu d'ailleurs ; et elle a émis ce jugement ,  juste dans l'instant où elle a écrit ce mail , en plus .  Pourquoi ça me fait tellement mal à moi ??? Pourquoi cette souffrance , la douleur depuis le coeur jusqu'au ventre ... ?

        J'essaie de creuser ; et je trouve , comme toujours : l'enfance : lorsqu' une prof , que j'admirais  beaucoup , avait cru , à tort , que j'avais copié . A tort , je peux le jurer maintenant . Mais , la souffrance , la douleur depuis le coeur jusqu'au ventre ,  la honte ,  l'incompréhension , l'envie de rentrer sa tête dans les épaules et de cacher ses larmes ... Ou encore plus ancien : ma maman , j'avais cinq ans , m'avait accusée de mensonge parce que j'avais dit avoir lu un livre , un petit livre d'enfant . Là , par contre , maman m'a dit  ensuite avoir  du se rendre à l'évidence - j'avais bien lu . Dans cette famille cinglée où j'avais peur des jugements de mes ados de soeurs , des moqueries ,  j'avais plus ou moins appris toute seule . Mais , la souffrance , la douleur depuis le coeur jusqu'au ventre , la honte ,  l'incompréhension , la honte , l'envie de rentrer sa tête dans les épaules et de cacher ses larmes ...

      Et d'inviter cette souffrance de l'enfant à se manifester au présent , de lui donner tout l'espace  - me permet , tout à coup , de restituer à cette jeune femme de maintenant la responsabilité de ses jugements de valeur . Je peux respirer pleinement , respirer cette douleur dans le coeur ,dans le ventre , devenue comme plus légère ...  c'est juste ça mon moi de l'instant , et je peux le ressentir dans l'instant , en jouir dans l'instant . J'ai écrit ce que j'ai écrit ; ou encore , la Shakti l'a écrit à travers moi , comme la Shakti a écrit son mail à travers elle , comme la Shakti décidera de notre durée de vie , à Philippe , à Renée, à moi ...

        Voilà ; il fait jour .  L'averse s'est arrêtée , et j'ai enfin compris que pour faire des photos de fleurs un peu nettes faut que j'appuie sur un bouton précis de l'appareil photo ( une année que je l'ai !!! pas dégourdie  la nana ! ) et tout à l'heure , j'irai semer des épinards et des  pavots entre les rosiers ... S'il ne pleut pas trop !

  

 

 

 

31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 15:47

 

 

 

 

Chapitre 1987 : la vie continue

 

 

 

 

 C'était le sentiment , fugitif mais miraculeux  comme mes poissons rouges en ce moment dans le petit bassin , qui nagent , quelquefois paresseux parce que l'eau en surface , tiédie par le soleil , doit être agréable ,  quelquefois filant à toute vitesse comme le vent entre les tiges de nénuphars -  le sentiment que , même si je meurs , si ce corps meurt , si les gens que j'aiment vieillissent et meurent , la vie va continuer - et c'est pas triste , au moins pour les poissons . Le personnage féminin , bien sur , est triste , en proie à cette mélancolie du temps qui passe .  Inexorablement .  ... Zut alors . Pas moyen d'y échapper au temps  ? les amis , les gens qu'on aime , ont leur corps qui change , leur esprit qui change ? Telle que je suis dans l'instant , ça me fout un sacré cafard .

 

 

 

 

 

Chapitre 1987 : la vie continue